À l'été 2007, nous avons invité une amie, Marie-Noëlle Barré, directrice de théâtre et directrice d'un centre culturel à Paris, à visiter Can Monroig. La maison était encore en travaux de restauration mais on pouvait déjà voir les espaces ouverts, les différents niveaux, les hauteurs, etc.
Notre ami, impressionné par le lieu, nous a demandé : « Avez-vous pensé à faire connaître ce lieu, à l'ouvrir au public, à faire du théâtre, de la danse, de la musique ? Nous qui, jusqu'alors, n'avions parlé que de la possibilité d'ouvrir notre bureau ? , nous avons répondu non, que ce n'était pas possible, que nous n'étions pas à Paris, que c'était Incas, qu'ici les gens ne s'intéressaient pas beaucoup à l'art ou à la culture. Eh bien, ce serait une perte de temps. Alors Marie-Noëlle Barré nous a dit quelque chose que nous avons toujours eu en tête : « Il faut créer la nécessité », « Il faut créer le besoin de temps en temps, Roberto et moi ». Je me souviens de cette phrase, et même si nous ne la gardons pas toujours à l'esprit, je pense qu'elle nous a profondément marqués. Nous devons créer chez les gens le besoin de voir l'art, nous devons créer le besoin de vivre entourés de beauté, nous devons créer le besoin de voir l'art. besoin de vivre des moments différents dans des lieux spéciaux. À Pâques 2010, Marie-Noëlle Barré et sa fille Bérénice ont été présentées à Can Monroig.La maison de Bernarda Alba» interprété par un groupe de jeunes comédiennes françaises de la compagnie de théâtre L'arlequin.
C'était la première fois que nous ouvrions les portes de cette maison à d'autres.
Texte : Noëlle, photos : Robert López Hinton, janvier 2013.
Représentation de « La Maison de Bernarda Alba », 2010
Compagnie de théâtre L'arlequin de Paris, 2010 à Can Monroig.